Diplômée en art-thérapie, Georgia Caldera est une jeune romancière française originaire de Tours. Auteur et illustratrice, elle puise son inspiration dans les œuvres d'Edgar Allan Poe, de Bram Stocker, d'Anne Rice ou encore dans la série TV « Buffy contre les Vampires ».
Capable de passer d'un univers sombre à une romance contemporaine avec beaucoup de facilité, son look très visuel et son caractère avenant font de Georgia une personnalité à connaître.
Elle est l'auteur de la trilogie « Les Larmes Rouges », de la romance « Hors de Portée », et enfin d'une série fantasy tirant sur le steampunk « Victorian Fantasy ».
4e de couverture de « Réminiscences », premier tome des Larmes Rouges :
« Le temps n’est rien…Il est des histoires qui traversent les siècles… »
Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, plus fragile que jamais, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants. Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s’y méprendre avec la réalité.
Peu à peu, elle perd pied… Mais, la raison l’a-t-elle vraiment quittée ? Ces phénomènes étranges ne pourraient-ils pas avoir un lien quelconque avec l’arrivée de ce mystérieux personnage dans sa vie ? Cet homme qui, pourtant, prétend l’avoir sauvée, mais dont le comportement est si singulier qu’il en devient suspect… Et pourquoi diable ce regard, à l’éclat sans pareil, la terrorise-t-il autant qu’il la subjugue ?!
« Réminiscences » remporte le prix Merlin 2012, un prix qui récompense chaque année des œuvres de fantasy et fantastique. Salué par les lecteurs et les critiques, le premier tome, d'abord édité par Le Chat Noir, a été racheté par les éditions J'ai Lu, convaincues de la qualité de l’œuvre et des capacités de narratrice de Georgia Caldera.
Dès les premières lignes, en effet, on s’immerge complètement dans la détresse de Cornélia, jeune fille perdue, assaillie par des visions cauchemardesques, et sur le point de commettre l'irréparable. Sauvée par Henri, un homme mystérieux tout droit sorti du siècle précédent, Cornélia va se rendre compte que sa vie n'est pas vraiment la sienne.
Angoisse, frustration, oppression… tout ce que ressent Cornélia, le lecteur le ressent aussi. Les mots volent sous la plume de Georgia comme une symphonie, les lieux sont décrits avec tant de talent que si on osait fermer les yeux pour arrêter la lecture, on pourrait presque se croire dans le manoir de Rougemont ou à Reddening House où se jouent les terribles jeux des vampires.
L'univers est très sombre, à l'image du désespoir de l'héroïne, de sa lutte contre des forces qu'elle ne peut affronter seule, et de sa lente descente aux Enfers. Mais Henri est là, tout en complexité : personnage torturé, lunatique, en souffrance et tellement attachant, qui bouleverse la vie de Cornélia tout en l'aidant à sortir la tête de l'eau.
Le tome 2, « Déliquescence », suit le même chemin. J’ai été plus qu’admirative devant les transformations plus ou moins subtiles des personnages. J’ai tremblé pour l’histoire entre Cornélia et Henri, ignorant jusqu’au bout comment Georgia Caldera allait s’y prendre. Cette fin aux accents de catastrophe alors que tout commençait annonce un tome 3 (sortie le 25 mars) particulièrement dur et sombre.
En résumé, c'est une série que je ne saurais que conseiller aux amateurs de littérature gothique, ceux qui ne sont pas rebutés par des vampires originels et sans pitié, ceux qui n'ont pas peur de souffrir au moins autant que les personnages...
Site officiel de l'auteur : http://www.georgiacaldera.com/
Page facebook : https://www.facebook.com/georgia.caldera
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